Yandex se désengage des actifs russes pour se concentrer sur les start-ups d'IA européennes
Dans un développement important, la principale entreprise technologique russe, Yandex, a cédé ses actifs russes, d'une valeur de 5,2 milliards de dollars, à son ancienne direction et à un groupe d'investisseurs, dont le géant pétrolier russe Lukoil. Cette décision permet à la société mère néerlandaise de se concentrer sur le développement de start-ups axées sur l'IA en Europe, avec une main-d'œuvre de 1 300 employés techniques hautement qualifiés qui ont quitté la Russie. Les quatre nouvelles start-ups, à savoir Nebius AI, Toloka AI, Tripleten et Avride, se concentreront sur l'infrastructure d'IA, l'annotation de données, l'edtech et les véhicules autonomes. La décision de Yandex de quitter la Russie fait suite aux sanctions de l'UE à l'encontre de son cofondateur, Arkady Volozh, qui réside désormais en Israël. L'avenir des talents technologiques exilés de Yandex sur le marché européen de l'IA est incertain.
Principales conclusions
- La société mère néerlandaise de Yandex vend la majorité de ses actifs russes, valorisant l'entreprise à 5,2 milliards de dollars, soit une baisse significative par rapport à son pic de 30 milliards de dollars.
- Des milliers d'employés techniques très qualifiés ont quitté la Russie pour rejoindre la société mère en Europe, dans le but de développer des start-ups d'IA.
- Quatre nouvelles start-ups, Nebius AI, Toloka AI, Tripleten et Avride, ont été lancées, axées sur l'infrastructure d'IA, l'annotation de données, l'edtech et les véhicules autonomes.
- La société mère, qui sera bientôt rebaptisée, est désormais composée de 1 300 anciens employés de Yandex, représentant une ressource précieuse pour le marché européen de l'IA.
- La vente fait suite à 18 mois de négociations et de complexités politiques en raison de la perception du Kremlin sur Yandex comme un champion national de la technologie.