Le département d'État américain offre une récompense de 5 millions de dollars pour le système d'emplois informatiques nord-coréen
Les États-Unis offrent des récompenses pour des informations sur les travailleurs informatiques nord-coréens infiltrant les entreprises américaines
Le département d'État américain offre des récompenses pouvant atteindre 5 millions de dollars pour toute information menant à l'identification d'un groupe de Nord-Coréens qui ont obtenu des emplois de travail informatique à distance dans des entreprises américaines en utilisant des identités volées. Les procureurs fédéraux ont inculpé une femme de l'Arizona, Christina Chapman, pour avoir prétendument aidé les Nord-Coréens à trouver ces emplois d'octobre 2020 à octobre 2023. Les Nord-Coréens, qui se font appeler Jiho Han, Chunji Jin, Haoran Xu et Zhonghua, auraient tenté d'obtenir un emploi dans deux agences gouvernementales américaines et ont des liens avec le Département de l'industrie des munitions de la Corée du Nord. Le stratagème a généré au moins 6,8 millions de dollars pour la Corée du Nord, qui fait l'objet de sanctions strictes de la part des États-Unis et des gouvernements occidentaux en raison de ses essais d'armes nucléaires. Toute personne disposant d'informations sur les personnes ou entités impliquées est encouragée à les soumettre via Signal, Telegram, WhatsApp ou le navigateur Tor.
Principales conclusions
- Les États-Unis offrent des récompenses pouvant atteindre 5 millions de dollars pour des informations sur les travailleurs informatiques nord-coréens infiltrant des entreprises américaines.
- Christina Chapman, 49 ans, a été accusée d'avoir aidé des Nord-Coréens à trouver des emplois de développeurs de logiciels/applications à distance.
- Le groupe, utilisant des identités volées, a obtenu des emplois à distance dans des entreprises américaines et a tenté de s'infiltrer dans des agences gouvernementales.
- Le stratagème a généré au moins 6,8 millions de dollars pour la Corée du Nord, qui fait l'objet de sanctions strictes en raison de ses essais d'armes nucléaires.
- Chapman risque 97,5 ans de prison s'il est reconnu coupable ; toute personne disposant d'informations est encouragée à les soumettre de manière anonyme.