Le plan de co-combustion d'ammoniac de la Corée du Sud soulève des inquiétudes concernant les gaz toxiques

Le plan de co-combustion d'ammoniac de la Corée du Sud soulève des inquiétudes concernant les gaz toxiques

Par
Soo-jin Park
1 min de lecture

Inquiétudes concernant le plan de la Corée du Sud de co-alimenter les centrales au charbon avec de l'ammoniac

Une analyse récente met en garde contre le fait que la proposition de la Corée du Sud de co-alimenter les centrales au charbon avec de l'ammoniac pourrait entraîner le rejet de milliers de tonnes de gaz toxiques et de particules fines (PM2,5), connues pour causer des problèmes respiratoires et des dysfonctionnements génétiques. Malgré l'absence d'émissions de dioxyde de carbone, la combustion d'ammoniac pourrait potentiellement libérer des particules nocives. Les deux organisations, Solutions for Our Climate et Centre for Research on Energy and Clean Air, exhortent la Corée du Sud à se désengager du charbon et à accélérer la transition vers des sources d'énergie renouvelables. Cela est essentiel car la Corée du Sud dépend fortement du charbon, qui représentait 34 % de sa production d'électricité en 2021. Le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Énergie prévoit de co-alimenter environ la moitié de la production d'électricité à base de charbon du pays avec 20 % d'ammoniac d'ici 2030, ce qui pourrait entraîner une augmentation de plus de 50 % des émissions de particules fines dans la province de Chungnam.

Principaux points à retenir

  • L'intention de la Corée du Sud de co-alimenter les centrales au charbon avec de l'ammoniac pourrait entraîner le rejet de gaz toxiques et de particules fines (PM2,5).
  • Bien que la combustion d'ammoniac n'émette pas de dioxyde de carbone, elle libère tout de même des particules nocives, selon un rapport de Solutions for Our Climate et du Centre for Research on Energy and Clean Air.
  • La réticence de la Corée du Sud et du Japon à passer de la production d'électricité à base de charbon en raison des dépréciations potentielles sur les nouvelles installations pourrait entraver les progrès vers des sources d'énergie plus propres.
  • La forte dépendance de la Corée du Sud au charbon, qui représentait 34 % de la production d'électricité en 2021, souligne l'importance d'une transition rapide vers les énergies renouvelables.
  • La co-alimentation proposée à l'ammoniac pourrait entraîner une augmentation significative des émissions de particules fines dans la province de Chungnam, avec une hausse anticipée de plus de 50 % pour atteindre 8 430 tonnes métriques.

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