Les classements universitaires QS 2025 suscitent la controverse : motivations lucratives, biais envers le Royaume-Uni et qualifications consultatives remises en question

Les classements universitaires QS 2025 suscitent la controverse : motivations lucratives, biais envers le Royaume-Uni et qualifications consultatives remises en question

Par
Mateo Garcia
2 min de lecture

Le classement universitaire QS 2025 soulève la controverse : motifs de profit, biais pro-Royaume-Uni et qualifications douteuses des conseillers remis en question

Le classement mondial des universités QS 2025 a suscité une importante controverse en raison des préoccupations concernant sa nature à but lucratif, sa potentielle manipulation et la promotion des universités britanniques. Les critiques affirment que le classement pourrait être influencé par les services payants offerts par QS, et que les membres du conseil consultatif qui déterminent les critères de classement sont perçus comme ayant des profils académiques relativement faibles. Malgré le classement élevé d'institutions comme le Massachusetts Institute of Technology et l'Imperial College de Londres, de nombreuses universités britanniques et américaines ont chuté dans le classement, tandis que les universités asiatiques continuent de grimper.

Principales conclusions

  • Nature à but lucratif : QS est une organisation à but lucratif qui génère des revenus grâce à la publicité, aux services de conseil, aux événements éducatifs, entre autres.
  • Promotion des universités britanniques : la montée au sommet de l'Imperial College de Londres a suscité des interrogations, d'autant plus que de nombreuses universités britanniques ont par ailleurs connu un déclin.
  • Services payants : QS propose des services tels que le système de notation QS Stars et des services de conseil, ce qui pourrait, selon certains, influencer le classement des universités.
  • Préoccupations concernant le conseil d'administration : les qualifications académiques des membres du conseil consultatif mondial de classement QS ont été remises en question, de nombreux membres ayant des indices h inférieurs à ce qui est attendu pour leurs rôles.

Analyse approfondie

Nature à but lucratif et services

Quacquarelli Symonds (QS) fonctionne comme une entité à but lucratif, offrant une gamme de services payants qui incluent des rapports d'analyse détaillés, des événements éducatifs, de la publicité, des services de conseil et de la recherche sur mesure. Ce modèle d'affaires soutient ses opérations mondiales, mais soulève également des préoccupations quant aux conflits d'intérêts potentiels. Les universités investissent de manière significative dans ces services pour améliorer leur visibilité mondiale et leur classement.

Allégations de manipulation

Des allégations de manipulation ont émergé, comme le cas du Trinity College de Dublin, accusé d'avoir tenté d'influencer les réponses au sondage académique. L'Université Northeastern aux États-Unis a également été remarquée pour avoir ajusté ses pratiques afin de mieux correspondre aux critères de classement, démontrant comment les institutions pourraient manœuvrer stratégiquement pour améliorer leur classement.

Conseil d'administration et profils académiques

La crédibilité du conseil consultatif mondial de classement QS est remise en question. Un examen des indices h des membres du conseil montre que de nombreux d'entre eux ne possèdent pas les profils académiques élevés généralement attendus des personnes occupant des rôles aussi influents. Par exemple, certains membres ont des indices h considérés comme moyens ou inférieurs à la moyenne pour leur stade de carrière, ce qui remet en question leur expertise pour déterminer le classement mondial des universités.

Tendances mondiales du classement

Malgré les controverses, le classement QS continue de refléter des tendances mondiales importantes. Des universités américaines comme UC Berkeley et Princeton ont connu des baisses notables, tandis que les universités asiatiques, en particulier en Chine et à Singapour, ont grimpé dans le classement. L'Université nationale de Singapour reste dans le top dix, et les universités Peking et Tsinghua en Chine ont amélioré leur classement. L'Australie et le Canada affichent également de bonnes performances, notamment dans les indicateurs de durabilité.

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