Le Premier ministre de la Mongolie justifie les amendements à la loi minière
Le Premier ministre mongol défend les changements de la loi minière pour le bénéfice de la nation
Le Premier ministre mongol, Oyun-Erdene Luvsannamsrai, a défendu les récents changements apportés aux lois minières du pays. Ces changements incluent la restriction des investissements privés dans les gisements stratégiques et l'octroi au gouvernement d'actions gratuites dans les projets miniers. Les amendements visent à garantir que le peuple mongol bénéficie des riches ressources minérales de la nation, en particulier celles qui sont essentielles pour les batteries des véhicules électriques et les autres technologies des énergies nouvelles.
Bien que l'exploitation minière représente 28 % du PIB de la Mongolie et 92 % de ses exportations, principalement vers la Chine, les investisseurs étrangers et les groupes d'entreprises ont exprimé des préoccupations selon lesquelles ces changements juridiques pourraient décourager les investissements. Les nouvelles lois plafonnent la participation d'un seul investisseur à 34 % et permettent au gouvernement de prendre des parts dans les projets miniers stratégiques sans compensation, ce qui pourrait avoir un impact sur les investissements directs étrangers.
Cependant, le Premier ministre reste déterminé à maintenir un environnement juridique stable pour le secteur minier, soulignant la nécessité de répartir la richesse de manière plus équitable au sein de l'industrie.
Principaux enseignements
- Le Premier ministre mongol défend les changements de la loi minière, visant à faire bénéficier le peuple mongol de la richesse minérale.
- Les nouvelles lois plafonnent la participation d'un investisseur à 34 % et permettent au gouvernement de prendre des parts sans compensation.
- L'exploitation minière représente 28 % du PIB de la Mongolie, avec 92 % des exportations à destination de la Chine.
- Les investisseurs étrangers et les groupes d'entreprises expriment leurs inquiétudes face aux changements soudains de la loi et au manque de consultation.
- Les changements visent à empêcher la concentration de la richesse oligarchique dans le secteur minier.