Des alpagas de l'Idaho contractent le virus de la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1, une première pour les camélidés
Dans un développement sans précédent, quatre alpagas du sud de l'Idaho ont été testés positifs à la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1, une souche généralement associée aux oiseaux. Cette occurrence surprenante a été confirmée par le Département américain de l'Agriculture le 16 mai. Les alpagas avaient été en contact étroit avec de la volaille infectée sur la même ferme, sans aucun décès signalé parmi eux. Cet incident est important car il illustre la propagation du H5N1 aux mammifères, suscitant des inquiétudes quant à l'adaptabilité du virus et à son potentiel d'infection chez l'homme. Actuellement, au moins 66 troupeaux laitiers dans neuf États sont touchés par le virus, sous la surveillance continue du USDA.
Principaux points à retenir
- Quatre alpagas de l'Idaho ont été testés positifs au virus H5N1, une première pour les camélidés.
- Les alpagas infectés étaient en contact étroit avec de la volaille infectée par l'IAHP sur la même ferme.
- Malgré l'infection, aucun décès n'a été signalé parmi les alpagas.
- La souche virale H5N1 trouvée chez les alpagas est cohérente avec celle trouvée chez les vaches laitières et les oiseaux locaux américains.
- Bien qu'il y ait plus de 264 000 alpagas aux États-Unis, la menace publique du H5N1 reste constante.
Analyse
La transmission inattendue du H5N1 aux alpagas de l'Idaho souligne l'adaptabilité du virus, impactant l'industrie alpaga et soulevant des inquiétudes quant aux implications zoonotiques. Cette évolution pourrait entraîner la mise en place de mesures de biosécurité plus strictes dans la gestion du bétail, influençant ainsi les coûts opérationnels. De plus, si le H5N1 s'adapte davantage aux mammifères, il pourrait présenter un risque accru pour la santé humaine, pouvant avoir un impact sur les politiques de santé publique et le développement de vaccins. La surveillance continue du USDA indique une réponse globale et coordonnée pour atténuer les éventuelles épidémies, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les réglementations agricoles entre États.