Allégations de frais trompeurs déposées contre Uber et DoorDash à Seattle
Allégations de frais trompeurs déposées contre Uber et DoorDash à Seattle
Une plainte déposée auprès de la Federal Trade Commission (FTC) affirme qu'Uber et DoorDash ont imposé des frais trompeurs sur les commandes des clients à Seattle suite à la mise en œuvre d'une loi sur le salaire minimum. Le cabinet d'avocats à but non lucratif Towards Justice, représentant un résident de Seattle, allègue que ces frais ne sont pas justifiés par les coûts des entreprises et faussent le marché. Le conseil municipal de Seattle doit voter sur une législation révisée visant à abaisser les normes actuelles de salaire minimum. L'an dernier, la FTC a proposé une règle pour interdire de tels frais injustifiés, qui, selon la plainte, sont présentés de manière inexacte comme obligatoires par la ville de Seattle. Uber et DoorDash ont défendu ces frais, affirmant qu'ils aident à atténuer les dépenses liées à la nouvelle loi. La FTC s'est abstenue de faire des commentaires.
Points clés
- Uber et DoorDash ont introduit des frais de 5 $ sur les commandes à Seattle en raison de nouvelles normes de salaire minimum, entraînant une baisse de la demande.
- La plainte allègue que ces frais sont trompeurs, fallacieux et n'ont pas de corrélation raisonnable avec les dépenses des entreprises.
- La loi sur le salaire minimum pour les entrepreneurs indépendants à Seattle est entrée en vigueur en janvier ; les deux entreprises ont plaidé pour des modifications de la loi.
- La règle proposée l'an dernier par la FTC visait à interdire les frais injustifiés, susceptibles de nuire aux consommateurs et de nuire à des entreprises équitables.
- En laissant entendre que les frais sont obligatoires comme l'a déclaré la ville de Seattle, les entreprises induisent les consommateurs en erreur et représentent de manière inexacte le coût total de la livraison.
Analyse
La plainte contre Uber et DoorDash concernant les frais trompeurs à Seattle a des implications directes pour les entreprises, pouvant les exposer à des amendes de la FTC ou à des poursuites judiciaires. Indirectement, cela pourrait ternir leur réputation, impactant potentiellement la confiance des investisseurs et des clients. L'interdiction proposée par la FTC des frais injustifiés pourrait également affecter d'autres entreprises engagées dans des pratiques similaires. Si elle est approuvée, la révision de la législation sur le salaire minimum à Seattle pourrait en outre influencer les opérations et les coûts d'Uber et DoorDash. Cette évolution souligne l'importance de la transparence des prix et les conséquences potentielles du non-respect des lois sur le travail. Elle met également en lumière le contrôle continu de la FTC sur les "frais bidons" et les éventuels changements réglementaires dans ce domaine.