Cushman & Wakefield : les sociétés de capital-investissement vendent leurs actions restantes
Les entreprises de capital-investissement TPG et PAG Asia Capital prévoient de vendre le reste de leurs actions dans Cushman & Wakefield
Deux sociétés de capital-investissement, à savoir TPG et PAG Asia Capital, se préparent à se débarrasser de leurs actions restantes dans le géant du courtage commercial Cushman & Wakefield, pour une valeur estimée à 310 millions de dollars. La vente éventuelle intervient alors que Cushman s'efforce de traverser une phase difficile, marquée par une perte nette de 29 millions de dollars au premier trimestre 2024 et une baisse substantielle de 38 % de son cours de bourse depuis son introduction en bourse (IPO) en 2018. La société a également été confrontée à des changements de direction et au départ de son personnel vers le concurrent Newmark.
Principaux points à retenir
- TPG et PAG ont l'intention de céder 26,5 millions d'actions Cushman & Wakefield, réduisant ainsi leur participation de 16,9 % à 11,6 %.
- La transaction de 310 millions de dollars, souscrite par JP Morgan Securities, ne procurerait pas d'avantages directs à Cushman & Wakefield.
- En 2015, TPG et PAG sont entrés en scène par le biais de la fusion de DTZ et Cushman dans un accord de 2 milliards de dollars.
- Malgré une hausse de 7,6 % depuis le début de l'année, le cours de bourse de Cushman a chuté de 38 % depuis son introduction en bourse en 2018.
- Bien que la perte nette de Cushman au premier trimestre se soit réduite à 29 millions de dollars, la société continue de faire face à des problèmes de direction et à des départs de personnel vers des entreprises concurrentes.
Analyse
La cession prévue des actions restantes de TPG et PAG Asia Capital dans Cushman & Wakefield souligne les difficultés du courtier commercial, qui comprennent les fluctuations de la direction, le roulement du personnel et les piètres performances financières. La transaction de 310 millions de dollars pourrait potentiellement encore fragiliser la valeur de Cushman, étant donné l'implication de JP Morgan Securities dans la souscription de l'offre. Cette manœuvre pourrait se répercuter dans les cercles du capital-investissement et les secteurs de l'immobilier commercial, pouvant stimuler une activité accrue de fusions et acquisitions. Les difficultés de Cushman sont susceptibles de persister, aggravées par les incertitudes continues sur le plan de la direction et la concurrence féroce d'acteurs comme Newmark. L'entreprise doit s'attaquer proactivement à ces obstacles pour inverser la tendance baissière de son cours de bourse et regagner sa position sur le marché.