Le Congrès prolonge la Loi sur la surveillance : Incertitude sur les cibles de la NSA

Le Congrès prolonge la Loi sur la surveillance : Incertitude sur les cibles de la NSA

Par
Alejandra Delgado
2 min de lecture

Biden signe un projet de loi élargissant les pouvoirs de surveillance de la NSA, suscitant des inquiétudes

À partir d'avril, le Congrès a prolongé les dispositions de la Section 702 de la Loi sur la surveillance de l'intelligence étrangère, élargissant les autorités de surveillance de la NSA. Cette législation permet à l'agence d'écouter les communications entre les citoyens américains et les étrangers à l'étranger, dans le but principal de cibler les individus étrangers. Néanmoins, la réinterprétation des "fournisseurs de services de communications électroniques" a créé de l'incertitude chez les experts juridiques concernant les entreprises qui pourraient potentiellement être soumises à une surveillance sans mandat. En réponse, une coalition d'organisations de défense des droits numériques a exhorté le procureur général américain et le plus haut espion du pays à déclassifier les informations sur une affaire judiciaire qui pourrait apporter de la clarté sur la question. Cette affaire porte sur la disposition des FSEC et, si elle était déclassifiée, pourrait révéler les types spécifiques d'entreprises qui relèvent des directives de la NSA.

Principaux points à retenir

  • Biden a approuvé un projet de loi de surveillance qui a élargi le pouvoir de la NSA d'obliger les entreprises américaines à procéder à des écoutes téléphoniques.
  • La récente législation a élargi la portée de la Section 702 de la FISA en raison d'un langage ambigu, suscitant des incertitudes chez les experts juridiques.
  • Les organisations de défense des droits numériques plaident pour la déclassification des détails d'une affaire judiciaire afin d'apporter des éclaircissements sur la situation.
  • La définition révisée d'un FSEC peut permettre à la NSA d'exiger la coopération de presque n'importe quelle entreprise américaine, comme le souligne une lettre de plus de 20 organisations.
  • Le ministère de la Justice n'a pas encore répondu à la demande de commentaire, les centres de données étant considérés comme les cibles visées.

Analyse

La prolongation de la Section 702 de la Loi sur la surveillance de l'intelligence étrangère a suscité des appréhensions chez les experts juridiques et les organisations de défense des droits numériques en raison de l'élargissement des capacités de surveillance de la NSA. La définition floue des "fournisseurs de services de communications électroniques" a engendré des incertitudes sur les entreprises qui pourraient être soumises à une surveillance sans mandat. Cette ambiguïté pourrait avoir des implications à long terme pour un large éventail d'entreprises américaines, y compris les centres de données, et pourrait conduire à une réévaluation de leurs protocoles de sécurité et de leurs pratiques de communication. Cette évolution pourrait entraîner une augmentation des dépenses des entreprises axées sur la protection des données et susciter des appels à une terminologie juridique plus précise pour empêcher tout dépassement potentiel. La déclassification de l'affaire judiciaire abordant la disposition FSEC pourrait apporter des éclaircissements et aider à établir des limites pour les directives de la NSA.

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