Des militants du climat arrêtés pour avoir protesté contre le financement par Citigroup des combustibles fossiles
Activistes climatiques arrêtés pour avoir protesté contre le financement par Citigroup des énergies fossiles
De nombreux activistes climatiques ont donné le coup d’envoi à la campagne « Été de la chaleur » en se rassemblant devant le siège social de Citigroup à Manhattan, dans l’optique d’entraver ses activités et de l’inciter à cesser de financer des projets d’énergies fossiles. Plus de 20 manifestants ont été interpellés lors du rassemblement, sans toutefois perturber de manière significative l’accès des salariés au bâtiment. Ces activistes, qui collaborent avec plus de 230 ONG environnementales, visent spécifiquement Citigroup en raison de son importante contribution au financement de projets d’énergies fossiles. Un rapport qui classe Citigroup en tête des banques de Wall Street dans ce domaine a alimenté leurs efforts. Citigroup, tout en reconnaissant le droit de manifester, a souligné sa volonté de s’engager constructivement et a condamné les méthodes intimidant les employés ou gênant leur travail. La PDG de la banque, Jane Fraser, s’est engagée à atteindre l’objectif d’émissions nettes nulles d’ici 2050, ce qui positionne Citigroup comme acteur majeur de la lutte contre le réchauffement climatique face aux critiques d’écologistes et de certains États républicains.
Points clés à retenir
- Des activistes climatiques ont donné le coup d’envoi à la campagne « Été de la chaleur », en ciblant les activités de financement de Citigroup dans le domaine des énergies fossiles.
- Le rassemblement devant le siège social de Citigroup à Manhattan a donné lieu à plus de 20 interpellations, marquant le début d’une campagne de longue haleine.
- Le but de la campagne est d’exercer une pression sur les banques, en particulier sur Citigroup, pour qu’elles cessent de financer des projets charbon, pétrole et gaz.
- La réaction de Citigroup, qui consiste à renforcer la sécurité de son siège social et à conseiller à son personnel de travailler depuis son domicile, est perçue comme une victoire par les manifestants.
- Sous la houlette de Jane Fraser, Citigroup s’est engagée à atteindre l’objectif d’émissions nettes nulles d’ici 2050, malgré les réticences d’écologistes et d’élus républicains.
Analyse
La campagne « Été de la chaleur » contre Citigroup met en lumière les tensions croissantes entre l’activisme écologique et la finance d’entreprise. Le rôle éminent de Citigroup dans le financement des énergies fossiles, tel qu’il ressort de récents rapports, est directement à l’origine de ces événements. Des facteurs plus généraux, comme les évolutions sociétales en faveur d’une plus grande conscience environnementale, influencent également ces manifestations. Les répercussions à court terme incluent des perturbations opérationnelles et un potentiel préjudice réputationnel pour Citigroup, tandis que les effets à long terme pourraient orienter les institutions financières vers des changements de politique dans leurs stratégies de financement. Cela pourrait inciter d’autres banques et secteurs financiers à réviser leurs politiques environnementales, les alignant éventuellement davantage sur les objectifs climatiques mondiaux. Le succès de la campagne pourrait en outre renforcer la détermination des militants écologistes à intervenir dans le secteur financier.
Connaissez-vous déjà ?
- Objectif d’émissions nettes nulles : Un engagement pris par une entreprise de réduire les émissions de gaz à effet