La croissance des loyers résidentiels à Chicago ralentit malgré une forte demande
Tendances du marché locatif dans le centre-ville de Chicago
Dans le centre-ville de Chicago, il y a des signes d'un ralentissement de la croissance des loyers résidentiels après une période d'augmentations rapides. Malgré cela, la demande d'appartements reste élevée, avec 2 400 unités ajoutées cette année et un total de 3 600 attendues d'ici la fin 2024. Le loyer mensuel moyen pour les appartements de classe A dans la région est passé à 3,68 $ le pied carré, indiquant un marché solide selon Ron DeVries d'Integra Realty Resources. Les facteurs alimentant cette demande incluent les taux d'intérêt élevés décourageant les achats de maisons et les déménagements d'emploi vers la ville. Cependant, les tendances du télétravail redirigent une partie de la demande vers les quartiers en dehors du centre-ville, où les loyers augmentent plus rapidement en raison de la faible offre de nouveaux logements. Dans l'ensemble, le marché reste solide, avec un taux d'occupation de 93,8% dans le centre-ville et aucune concession offerte par les propriétaires, ce qui suggère une force continue du marché locatif.
Principales conclusions
- La demande d'appartements dans le centre-ville de Chicago dépasse toujours l'offre, avec 2 400 unités ajoutées en 2024.
- Malgré les nouvelles unités, le loyer moyen pour les appartements de classe A est passé à 3,68 $ le pied carré.
- L'absorption nette de 1 390 unités au premier trimestre 2024 indique un marché solide après la pandémie.
- Les taux d'intérêt élevés et les déménagements d'emploi alimentent la demande de location.
- Le développement pourrait ralentir l'année prochaine, ce qui pourrait entraîner des augmentations de loyer de 5 à 8%.
Analyse
Le ralentissement de la croissance des loyers dans le centre-ville de Chicago, malgré une forte demande et une offre limitée, reflète un marché qui s'ajuste aux changements économiques. Les taux d'intérêt élevés et les déménagements d'emploi stimulent la demande de location, tandis que les tendances du télétravail détournent une partie de la demande vers les banlieues. Cette séparation pourrait se traduire par des loyers plus élevés dans les quartiers périphériques et un ralentissement potentiel du développement dans le centre-ville, prévoyant une augmentation des loyers de 5 à 8% l'année prochaine. Les propriétaires, les promoteurs et les locataires seront touchés, les propriétaires bénéficiant d'un taux d'occupation élevé actuel et les promoteurs pouvant faire face à des défis sur un marché en ralentissement. Les locataires peuvent faire face à des loyers plus élevés ou choisir de s'installer dans des zones moins centrales.