Le traitement de combinaison Calquence d'AstraZeneca réduit le risque de progression de la maladie ou de décès de 27 % chez les patients atteints de LMC
Le 17 juin 2024, AstraZeneca a annoncé des résultats positifs de l'essai clinique de phase III ECHO, révélant que sa thérapie de combinaison Calquence avait réduit de manière significative le risque de progression de la maladie ou de décès de 27 % chez les patients atteints de lymphome à cellules muciclines (LMC) non traités auparavant. L'essai a comparé Calquence avec une chimiothérapie immuno-conjuguée standard et a indiqué que les patients traités avec le schéma Calquence présentaient une survie sans progression médiane de 66,4 mois, contre 49,6 mois pour ceux traités avec le traitement standard. De plus, la thérapie a montré une tendance favorable en ce qui concerne la survie globale, bien que les données ne soient pas encore complètement développées. En outre, lorsque les décès liés au Covid-19 ont été exclus de l'analyse, il y avait une réduction de 36 % du risque, soulignant encore plus l'efficacité de la thérapie. Le profil de sécurité de Calquence est resté consistent avec les conclusions précédentes, sans nouvelle préoccupation en matière de sécurité détectée. Susan Galbraith, vice-présidente directrice des Sciences et Recherches en oncologie d'AstraZeneca, a souligné l'importance clinique des résultats, mettant en évidence le potentiel de Calquence pour devenir une option de traitement cruciale pour les patients atteints de LMC.
Points clés à retenir
- La thérapie de combinaison Calquence réduit le risque de progression de la maladie ou de décès de 27 % chez les patients atteints de LMC.
- La survie sans progression médiane pour Calquence est de 66,4 mois, contre 49,6 mois avec le traitement standard.
- La tendance de la survie globale favorise Calquence, bien que les données ne soient pas mûres à l'analyse.
- L'essai ECHO comprenait une analyse pré-spécifiée qui a montré une réduction de 36 % du risque de PFS en censurant les décès liés au Covid-19.
- Calquence a maintenu son profil de sécurité connu, sans nouveau signal de sécurité détecté.
Analyse
La thérapie Calquence d'AstraZeneca a montré des résultats prometteurs dans le traitement du LMC, susceptible de modifier les protocoles de traitement. La réduction de 27 % du risque de progression de la maladie ou de décès, et une survie sans progression médiane de 66,4 mois, surpasse nettement la chimiothérapie immuno-conjuguée standard. Cette avancée pourrait entraîner une augmentation de la part de marché d'AstraZeneca et de meilleurs résultats pour les patients. À long terme, le succès de Calquence pourrait encourager des innovations similaires en oncologie, tandis qu'à court terme, il pourrait influer sur les coûts de santé et les stratégies de traitement à l'échelle mondiale. L'exclusion des décès liés au Covid-19 dans l'analyse met davantage en évidence l'efficacité de la thérapie, suggérant une applicabilité robuste au-delà des contextes de pandémie.
Saviez-vous que?
- Lymphome à cellules muciclines (LMC): Une forme rare de lymphome non hodgkinien qui se développe dans les lymphocytes, un type de cellule blanche du sang. Le LMC affecte typiquement les adultes plus âgés et est caractérisé par une croissance agressive. Il se développe dans la « zone de manteau » du ganglion lymphatique, qui est la jonction externe du tissu où les cellules B mûrissent.
- Survie sans progression (PFS): Une mesure utilisée dans les essais cliniques pour évaluer l'efficacité d'un traitement. Elle fait référence à la durée pendant et après le traitement qu'un patient vit avec une maladie sans qu'elle ne s'aggrave. La PFS est souvent utilisée comme critère d'évaluation dans les essais cliniques contre le cancer pour évaluer rapidement l'avantage d'un nouveau traitement.
- Chimiothérapie immuno-conjuguée: Une approche de traitement qui associe la chimiothérapie et l'immunothérapie. La chimiothérapie utilise des médicaments pour tuer les cellules cancéreuses, tandis que l'immunothérapie stimule le système immunitaire du corps pour combattre le cancer. Cette combinaison est souvent utilisée pour traiter les lymphomes et d'autres cancers où l'objectif est d'améliorer l'efficacité du traitement en exploitant à la fois les effets cytotoxiques directs et la destruction immunomédiée des cellules cancéreuses.